BIENVENUE SUR MON BLOG !

Merci de laisser une petite trace de votre passage... un tout petit commentaire... !
Voici comment procéder car c'est vrai, c'est un peu compliqué sur blogspot !

1) Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie
2) Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire
Sinon, vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3) Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4) Cliquer sur Publier enfin.

dimanche 12 juin 2016

ROMAN ESPAGNOL ....


Je viens de terminer de lire le roman espagnol "L'OMBRE DU VENT" de Carlos RUIZ ZAFON...



"Carlos Ruíz Zafón est un auteur espagnol qui écrit principalement en castillan.

Fils d'un agent d'assurances et d'une mère au foyer, il a passé onze ans chez les jésuites. Il a écrit son premier roman à quatorze ans et a travaillé dans la publicité, qu'il a quitté pour se consacrer à son roman "Le Prince Du Brouillard", en 1993 (prix de la jeunesse d'Edebé en 2000). Ce roman se vend à 150.000 exemplaires et est traduit en plusieurs langues.

Actuellement, Carlos Ruiz Zafon est l'auteur espagnol vivant le plus lu au monde, depuis la parution en 2001 de "L'Ombre Du Vent" (Prix Planeta, en 2004), une saga baroque à l'époque du franquisme".


J'ai beaucoup apprécié ce livre, mélange de genres : à la fois  roman historique, mais aussi fantastique, des intrigues, des histoires d'amour, d'amitié, ... un roman très riche.

Voici pour en parler beaucoup mieux que je ne le ferai, la lettre qu'une lectrice de ce roman a envoyé à Carlos Ruiz Zafon pour le remercier .... (Site Babelio).

"Cher Carlos Ruiz Zafon,
Comme j'aurai aimé vous écrire cette lettre en espagnole, cette langue maternelle si chère à mon coeur. Les mots me manquent et me font défauts aujourd'hui, car j'oublie peu à peu. Avec le temps, avec le temps va…
J'ai reçu votre livre par un ami et c'est avec joie que je découvre un nouvel auteur et de surcroît un compatriote. Quel voyage barcelonesque ! Au fil des pages, de fabuleux clichés me reviennent en mémoire et me replonge dans la capitale catalane de mon enfance. Souvenirs de vacances sous le soleil barcelonais, encore réchauffés par les voix chaudes de Montserrat Caballe et Freddy Mercury. C'est l'Espagne de mes parents que je redécouvre à travers les pages de votre roman, celle de Franco, une Espagne ravagée par la colère et la haine.
Vous dépeignez une ville que j'ai tant arpentée, ma petite main dans celle de mon père, comme le faisait Daniel. Tout y est, il ne manque rien : La caravelle la «Santa Maria» de Cristobal Colomb dans le vieux port, Las Ramblas, avenue mythique qui sépare cette ville en deux et qui s'échoue à la mer. le quartier Montjuïc où il fait si bon pique-niquer et puis vous avez même pensé à ces célèbres Sugus qui guérissent de tout. Enfant, j'en avais plein mes poches. Vous faites un clin d'oeil à Antonio Machin, crooner cubain en pleine gloire, l'idole de ma mère. Elle me chantonnait ses chansons en souvenir de son adolescence. Même Manolete, Dieu que j'en ai entendu parler de ce grand matador qui succombera sous les cornes de ce puissant taureau «Islero».
L'histoire démarre dans une Espagne ravagée par la guerre. Bien souvent mon père me contait cette période de souffrance et de misère, qui a obligé mes grands-parents à fuir leurs racines. le général Franco va jeter en pâture son peuple à des fascistes, anarchistes, communistes et vont mettre le pays de Sancho Panza à feu et à sang. C'est dans cette ambiance que nous découvrons, le personnage principal : Daniel Sempere le narrateur, un jeune homme délicieux de tendresse et de romantisme.
Un jour, son père le conduit au cimetière des livres oubliés et c'est le roman de Julian Carax «L'ombre du vent» qui vient à lui comme une évidence. Ce livre va bouleverser sa vie et dès lors il n'aura de cesse de 1945, âgé de 10 ans, à 1966 de partir sur les traces de Julian Carax. Il va, contre vents et marées, essayer de reconstituer son histoire et redonner un second souffle à cet auteur que la vie a trop vite oublié.
Julian Carax, personnage étrange et mystérieux, Julian ce «J» majuscule, cette «Jota» fricative. Ce son guttural si nostalgique et délicieux dans ma gorge. Que j'aime ce son vibrant ! Juuulian… Julian, écrivain déchu et musicien à ses heures perdues pour survivre, disparait de Barcelone. Pourquoi, comment, où est sa pénélope, est-il toujours en vie ? Pourquoi son livre est-il condamné au cimetière des livres oubliés au risque d'être détruit par les flammes ?
C'est à toutes ces interrogations que Daniel va essayer de répondre. Durant ce long pèlerinage, Daniel sera porté par l'amour que lui voue son père, un homme honnête et intègre, et Fermin, un personnage sage, loquace, drôle et tellement attachant. Tous deux vont l'aider dans cette recherche et le porter vers la vérité.
Je vous remercie humblement, Monsieur RUIZ ZAFON, pour ce voyage intemporel au plus profond de mon âme et de mes souvenirs. Vous mêlez à merveille, suspense, amour, amitié, haine mais aussi le pardon et le secret de famille avec ces dits qui libèrent, ces non-dits qui mutilent et ces contre dits qui tuent.
Et comme il est de coutume de dire en Espagne, que Dieu vous protège !
Bien à vous et à très bientôt…
Votre lectrice dévouée.
Cristina


A mi Padre Miguel, mi Madre Carmen, Michel y José.....

"A Toi, MERCI de m'avoir confié ce livre, cette rencontre, ce voyage dans mon Barcelona ensoleillé, et puis ces Sugus au goût si doux et acidulés dans ma bouche, un moment de grâce. Prépare ton sac à dos et allons sur les traces de Daniel, Fermin et Juuuuulian. Allons nous perdre dans ces ruelles gothiques et ces cimetières et puis nous enivrer avec ces merveilles qui guérissent de tout ;)
«Dale limosna mujer que no hay en la vida nada como la pena de ser ciego en Barcelona»

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire